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L’attention que portait Benoit Barbagli aux collégiens du Port Lympia venus l’interroger sur son exposition dans leurs murs était remarquable. Les œuvres exposées, essentiellement des toiles de lin tachées ou brûlées organisées en diptyques, triptyques, ou quadryptiques pouvait étonner, et en tous cas, nécessiter des explications que l’artiste donnait volontiers. Son désir de transmettre son art très fortement lié à la nature trouvait un écho passionné chez les jeunes et chez les enseignants qui posaient, comme leurs élèves, de nombreuses questions à l’artiste.

Issu d’une famille où l’art a une grande importance (petit-fils de Ben, fils de la galeriste Eva Vautier, frère et sœur artistes), mais né dans une chèvrerie, son parcours est éclectique : études de sciences, de piano, de philo, expériences sensorielles qui le font pénétrer dans l’art par une porte particulière, puis Villa Arson… Une accumulation de disciplines qui l’ont projeté hors de l’atelier.

Trop de normes, d’institutions l’incommodent. 

La réalisation de l’idée, le mouvement de la pensée qu’elle entraîne, l’apprentissage de nouvelles techniques, l’acquisition de compétences, etc., ont déterminé le besoin d’un art du dehors qui implique l’écologie, mais aussi d’un art qui soit vécu comme un prétexte à la joie et au plaisir collectif.
De ses balades en groupes dans la montagne, des feux de camp, des courses dans la neige, des plongeons dans la mer, des promenades une sculpture portable sur le dos, etc., ont été tirées de belles images photographiques et une vidéo (projetée dans une salle attenante à l’exposition).

Les toiles présentées sont nées dans la montagne.

Avec les cendres d’un feu de bois auxquelles l’artiste ajoute une sève (comme liant), il fabrique une encre noire qui projetée de haut s’étale sur une toile déposée sur le sol, les taches épousant les reliefs… un dripping revisité en trois dimensions.
D’autres toiles sont trempées dans la mer, laissées au gré des courants marins qui vont la « peindre », d’autres encore, sont passées au feu.

À l’hôtel Windsor, une série de photos complète la présentation du collège. Une vidéo prise d’un drone offre une très belle vue de haut des personnes s’activant et jouant autour d’un feu de camp.

Avec son groupe PALAM (pas l’âme ?), Benoît Barbagli a conçu des actions poétiques, oniriques et bucoliques, produisant des œuvres chargées d’imaginaire qu’il a rassemblées dans un catalogue retraçant ses gestes, performances et dispositifs réalisés depuis quelques années.

Exposition « La Mer à l’œuvre – Ecotopia » 

jusqu’au 10 décembre à l’Espace Culturel Collège Port Lympia, 31 boulevard Stalingrad, Nice

site internet : https://benoit-barbagli.com

Ello : @benoitbarbagli 
Diaspora(alternative libre à Facebook): @benoitbarbagli 
Instagram: @benoitbarbagli 
Facebook : @benoitbarbagli 

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